OBLIGATION ALIMENTAIRE : PAS SEULEMENT POUR LES ENFANTS

Il n’y a pas que les parents qui doivent assistance à leurs enfants, la réciproque est vraie en cas de besoin : si le parent se retrouve dans l’impossibilité de pourvoir à sa subsistance, l’enfant doit l’aider dès lors qu’il a les ressources suffisantes – celles de son conjoint compris.

Or non seulement les enfants sont redevables de cette obligation, mais aussi les petits-enfants, les gendres et belles-filles. Par exemple, une belle-fille devenue veuve doit subvenir à cette obligation vis-à-vis de ses beaux-parents à partir du moment où elle a eu des enfants avec son époux prédécédé. La contribution alimentaire peut revêtir diverses formes : hébergement gratuit, nourriture ou somme d’argent (pension).

DÉLIT D’ABANDON DE FAMILLE

Les nouvelles solidarités autour de la personne dépendante impliquent donc d’abord que celle-ci s’organise en amont, en anticipant sa représentation en cas d’incapacité, en optimisant ou en repensant son logement, et en s’appuyant sur les dispositifs intergénérationnels. Il est impératif de clarifier et partager l’ensemble de ces solutions, voire de les améliorer.